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Un bijou de démagogie…

Mon cher Tanguay, le dernier texte que vous avez commis devrait être étudié par tous les départements de sciences politiques du Canada!


Un bijou, je vous dis. Pour dénigrer le référendum de dimanche prochain à Frontenac, vous vous égarez sublimement dans votre argumentaire. Je me demande sérieusement ce que vient faire le fait que Lac-Mégantic est la ville-centre de services et de travail à la population

dans le dossier du référendum. Ce n’est pas d’hier que certaines personnes reprochent à nos voisins de venir travailler à Lac-Mégantic mais vivre ailleurs pour payer moins de taxes et ainsi profiter d


es services que vous et moi payons. Cette question d’équité dans la taxation existe depuis que les taxes sont perçues. Donc, ces paragraphes sur ce sujet sont tout à fait hors d’ordre.


Plus loin vous accusez « une poignée » de bons concitoyens de prendre les méganticois en otage. ALLO! Cette poignée de gens, comme vous dites, a envoyé plus de 1 000 lettres à Justin Trudeau. Cette poignée de gens est en fait une population entière qui devrait subir les affres d’un projet qui n’a ni queue ni tête. Cette poignée de gens s’est levée, un matin, avec un tracé imposé par Lac-Mégantic. Vous écrivez: « (…) ils iront voter en référendum pour dénoncer la voie de contournement ferroviaire pour des motifs de conf


ort personnel, qu’ils soient impactés ou non par ce projet. » Donc, si je suis votre raisonnement, Lac-Mégantic peut imposer ce qu’elle veut pour son confort personnel, mais pas la voisine? Et, quand vous écrivez que les médias n’entendent que les peu nombreux « contre » qui occupent l’espace médiatique à coups de toutes sortes de choses dont, des affirmations alarmistes, je vous rappellerai que l’Écho de Frontenac donne la voix à tout le monde, mais on ne peut pas en dire autant des médias régionaux et nationaux qui nous font passer pour une bande de traumatisés et qui n’en ont cure des énormes problèmes à venir.


Je terminerai avec ces mots de votre part: « Tout çà pour dire que je reconnais que vous puissiez être inquiets, mais je m’inscris en faux lorsque certains osent me dicter ou plutôt nous dicter ce qui sera bon pour Lac-Mégantic, dans notre cour. Une petite « gêne » serait de mise lors du prochain vote le 19 février. Il arrive parfois que l’intérêt du plus grand nombre doive primer sur les considérations personnelles. » Dans cette dernière phrase, M Tanguay, vous vous contredisez comme ce n’est pas possible. Vous faites justement partie d’une minorité qui tente d’imposer sa loi. En politique, c’est le fait de régimes totalitaires, de gauche ou de droite. Des sondages sérieux le démontrent, les gens ne veulent pas que la voie ferrée quitte le centre-ville pour aller gâcher la vie des voisins. La question de sécurité n’est pas valable suite à tous les changements qui ont été apportés au fil des ans. M Tanguay, vous écrivez pour une minorité et je crois, en toute bonne foi, que vous n’avez pas à dicter à nos voisins ce qu’ils doivent faire. Si ce référendum devient la voix d’une grande majorité de citoyens de Frontenac, il aura un poids politique important. J’ai hâte à lundi matin!

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